Stop aux mensonges des médias sur Sophia Chikirou et sa société Mediascop

Mediascop est une agence de communication politique et sociale créée en 2011 par 3 associés. Après leur séparation en 2013, elle a été transformée en SASU (un seul actionnaire).

L’agence de communication politique, Mediascop

Mediascop a été prestataire de la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon en 2012, 2017 et 2022. Elle a aussi eu des clients comme un champion du monde de boxe, une fédération nationale de l’autopartage (véhicules en partage), une artiste, une fédération de sport, des partis politiques, des candidats à des élections, des associations (dont le Média)…

Depuis juillet 2022, Mediascop a suspendu ses activités après l’élection de Sophia Chikirou comme députée de Paris.

Le parcours professionnel de Sophia Chikirou

Sophia Chikirou est diplômée des Sciences Po Grenoble (2000), de communication politique et sociale de l’université de La Sorbonne et détient un diplôme de Management de l’IAE de Paris La Sorbonne.  

Elle a travaillé comme assistante de communication d’un groupe bancaire, assistante parlementaire d’un député socialiste (Michel Charzat), puis comme responsable de communication d’une fédération d’entreprises d’insertion avant de créer sa propre activité. 

Depuis 2011, elle dirige la société Mediascop-L’Internationale. Avec son élection, elle est tenue à une déclaration de ses revenus auprès de la Haute autorité de la vie publique. 

Voici la réalité de ses revenus Mediascop pour les années 2016 (déclaration 2017) à juin 2022. Ainsi quand les journalistes répandent depuis des années que Sophia Chikirou aurait encaisser les bénéfices de sa société, ils omettent sciemment de dire qu’il s’agit en vrai de sa rémunération sur 2 années, en partie en dividendes, en partie en salaires. 

Par ailleurs, ils mentent lorsqu’ils disent que ce sont les bénéfices liés à la campagne présidentielle exclusivement : la société a eu d’autres clients en 2017 par exemple. 

Ainsi, durant la campagne présidentielle de 2017, Sophia Chikirou a perçu environ 4400 euros de rémunération moyenne mensuelle. A titre de comparaison, Sibeth Ndiaye, qui était chargée de la communication d’Emmanuel Macron percevait 4836 euros par mois, Stéphane Séjourné, qui était conseiller d’Emmanuel Macron, était payé 4500 euros.

Déclaration de revenus auprès de la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique

Les prestations réalisées par Mediascop pour la campagne présidentielle de 2017

De l’élaboration de la stratégie de communication à la réalisation des clips de campagne, en passant par la production de vidéos, de matériel imprimé ou encore de produits publicitaires dits « goodies », Mediascop a été chargée de produire de nombreux contenus et produits.

Dès le mois d’août 2016, une évaluation du budget global avait été définie avec plusieurs devis et en janvier 2017, cette évaluation a été précisée avec notamment l’intégration de la production des clips officiels de campagne et de l’émission “Esprit de campagne” diffusée sur Youtube. 

Mediascop a travaillé durant 8 mois et ce sont plus de 23 personnes qui ont été salariées et plus de 30 prestataires qui sont intervenus. 

Le montant total des factures pour 8 mois de travail s’élève à 1 123 000 euros dont 20% de TVA, soit 900 000 euros hors TVA.

La Commission nationale des comptes de campagne a validé l’ensemble de la facturation.  35 000 euros TTC (28 000 euros HT) ont été réformés, autrement dit, considérés comme des dépenses non prises en compte pour le remboursement public à l’association de financement de la campagne. 

Quelques exemples de prestations et comparaisons avec les prestataires de Hamon et Macron pour le même type de prestations.

 

En 2022, les journalistes prétendent que Mediascop a réalisé des marges excessives en 2017. Ils avancent des chiffres allant de 18% à 22% confondant “excédent brut d’exploitation”, “marge nette” alors même que le rapport d’expertise sur lequel ils se fondent précise : “les experts confessent avoir dû mener un étude au “caractère très approximatif” ; “sur la question des marges, il leur a été difficile de tirer une conclusion générale”. Ces chiffres sont faux et infondés. 

Pour en savoir plus sur les tarifs de Mediascop, lisez l’enquête d’Arrêt sur images

De plus, la société Mediascop a eu d’autres clients que la campagne présidentielle entre mai 2017 et décembre 2017. Les bénéfices de la société à la fin de l’année 2017 ne sont donc pas exclusivement dus à un client comme le prétendent les journalistes.

Concernant les rémunérations des salariés de Mediascop 

Mediascop a toujours pratiqué, depuis sa création en 2011 jusqu’à sa mise en veille en 2022, une échelle de salaires de 1 à 3 et a toujours mis en oeuvre un “SMIC AEC” c’est-à-dire le Smic défendu dans le programme l’Avenir en Commun. En 2017, le Smic était d’environ 1150 euros nets : Mediascop appliquait le SMIC AEC qui était de 1320 euros nets. 

À la fin de la mission de campagne présidentielle, l’ensemble des salariés a bénéficié d’un à deux mois de salaires supplémentaires en fonction de la durée passée sur la mission. Par ailleurs, les salariés étaient rémunérés non pas à l’économie, mais suivant leur tâche et leur niveau de qualification. Ainsi, un community manager, dont la tâche consiste à “animer une communauté” sur les réseaux sociaux, n’ayant aucun diplôme post-bac, et ayant une seule expérience de moins de 2 ans dans ce domaine, était payé près de 1 800 euros nets par mois. 

Le Média, une histoire de fous

En 11 ans de gestion d’entreprise, Sophia Chikirou n’a jamais eu la moindre plainte aux Prud’hommes. 

Les accusations portées contre elle pour sa direction d’équipes sont portées par des personnes qui se réfugient dans l’anonymat. Or, la très large majorité des anciens salariés du Média a été licenciée en juillet 2018 en même temps que Sophia Chikirou (plus de 15 personnes, journalistes, monteurs, chargés de communication). 

Après le départ de Sophia Chikirou, c’est Aude Lancelin qui lui a succédé avant d’être licenciée à son tour 6 mois plus tard pour être remplacée par Denis Robert, à son tour licencié, 6 mois après ! Tous les deux ont engagé des procédures aux prud’hommes. 

Il est regrettable de constater que les journalistes évitent de rappeler ces informations pourtant publiques et qui permettent pourtant d’avoir une toute autre lecture des événements qui se sont produits en 2018 au Média. 

Il est regrettable aussi qu’aucun journaliste n’a jamais contacté les anciens du Média virés avec Sophia Chikirou. Certains sont pourtant connus : Léonard Vincent, Alexis Poulin, Bastien Parisot, Serge Faubert, et les autres avaient signé un courrier pour dénoncer le traitement qui leur avait été fait sans que jamais les journalistes ne s’y intéressent. 

Il y a clairement de la part des journalistes un parti pris qui nie la réalité, ils choisissent sciemment de charger et salir Sophia Chikirou.